Black_moon_wolves
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 La Longue Nuit

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Galuf

Galuf


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MessageSujet: La Longue Nuit   La Longue Nuit Icon_minitimeMer 6 Fév - 0:16

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La nuit était froide. Comme toutes les nuits d'hiver, cependant... La pluie, enfin, si l'on peut appeller pluie cette neige fondue qui colle à la peau et transforme le sol en fondrière, battait de concer avec le vent glacial qui tombait, comme hurlé par les montagnes. La nuit semblait vivante, et étrangement, morte. Animée, mue par sa propre volonté...

Les paysans se lamentaient déjà depuis quelque temps. Pas à cause des mauvaises récoltes ou du temps qui semblait s'acharnait contre eux. Ce qui les tourmentait était cet étrange bâtisse qui était apparue presque par magie à flanc de montagne. Ce semblait être un château, bien qu'il ne méritât pas encore ce terme. C'était une grande construction de pierre presque brute. Il semblait moins construit que surgit de la montagne, comme si la roche animée avait formé, par le plus grand des hasards, une forme. Deux tours flanquaient un corps de bâtiment que les paysans auraient sans doute trouvé bien moins impressionnant s'ils n'étaient pas figés de peur chaque fois qu'il contemplait le château. La seule chose REELlEMENT effrayante était la pâle lumière qui suintait de fenêtres. Il ne s'agissait pas de cette lumière franche projettée par de grand lustres coutumiers en une telle bâtisse ; ce n'était pas non plus une lumière tremblotante, échappée de torches suspendues contre les murs. La lumière était, certes, tremblotante et hésitante, mais elle ne possédait pas cette franchise qui caractérise la lumière du feu : elle semblait suinter des murs eux-même.

Le château, ou le Château, comme l'appellaient déjà les habtants en insistant emphatiquement sur le Ch- initial, semblait vide. Semblait était le terme, comme le constatèrent rapidement les villageois.

Deux semaines après que le château soit apparu, une délégation partit vers les montagnes, mené par le curé local, un homme dans la force de l'âge, peut enclin au mysticisme mais troublé comme les autres par ce qui semblait ne pas appartenir au domaine du réel. Ce fut le seul à rentrer chez lui.
Il était couvert de sang, du sien propre comme de celui des autres, sembla-t-il...
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Galuf

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MessageSujet: Re: La Longue Nuit   La Longue Nuit Icon_minitimeMer 6 Fév - 0:16

Le prêtre resta deux jours sans donner d'autre signe de vie que le soulèvement régulier de sa poitrine, preuve qu'il respirait toujours. Le rebouteux, dont les potions étaient sans doute plus impressionantes qu'efficaces, lava conscienceusement son corps meurtri. Le saint homme avait relativement peu de plaies sur le corps ; certes, celui-ci était meurtri, écorché par les pierres et les vents, mais les blessures "vraies" étaient absentes de son corps. Ou presque. Une large entaille, à la base de sa hanche droite, déchirait ses chairs ; il ne s'agissait pas d'un coup d'arme blanche, mais de ce que le "médecin" reconnut être la marque de morsure d'un ours, peut être d'un loup de bonne taille. Sans doute épuisé, l'homme d'Eglise n'avait pu se défendre efficacement contre la bête, qui avait visiblement abandonné sa proie, cela dit. Pour l'instant, il n'était pas possible de faire pour lui la moindre chose de plus.

Au bout de deux jours, le prêtre revint à la conscience. Il n'hurla pas, ne tourna pas vers le jeune garçon qui le veillait des yeux de fou. Il se redressa, raide, fixa son interterlocuteur. Son regard était vide. Avec une rapidité incroyable, il saisit le poignet du jeune garçon.
"Des bêtes. Ce sont les Bêtes." Le jeune garçon tenta de se dégager de l'étreinte du prêtre. "Reste, et écoute moi. Des Bêtes. Ils sont tous morts, maintenant...Tués par ces Démons. Nous sommes tous morts.
-Mon père, expliquez moi, reprit le jeune garçon, de plus en plus paniqué.
-Fuis ! Pars ! Et ne te retourne pas ! Nous sommes tous morts !" Le prêtre hurla ces mots. Le jeune homme hurla avec lui, et se rua hors du presbitère. Le premier à entendre le vacarme et à arriver dans la chambre du prêtre fut son "domestique", un paysan robuste qui avait pris en affection le clerc.

Ce paysan se nommait Kharl ; c'était un brave homme au visage buriné par les éléments et au coeur tendre, mais attristé par la mort de sa femme en couche, entrainant leur fille morte-née avec elle. L'homme d'Eglise l'avait soutenu dans cette épreuve, sans verser dans le sentimentalisme ; à présent, Kharl avait quitté sa ferme pour travailler sur ses terres. La serpe avec laquelle il défrichait le terrain lui tomba des mains lorsqu'il entra dans la chambre. Des larmes coulèrent de ses yeux et il tomba à genoux. Puis, il se saisit de sa serpe, et...

...les habitants, le rebouteux en tête, arrivèrent moins de cinq minutes après Kharl. Le spectacle qui s'offrit à eux était simplement horrible ; certains vomirent, empuantissant l'air chargé de l'odeur cuivrée du sang. Le prêtre reposait sur le lit...en partie, du moins. Son habit était déchiré et taché de sang ; Kharl avait plié ses bras en croix sur sa poitrine. Sa tête n'était plus raccroché à son corps, elle avait roulé au sol, et semblait à présent dépasser du plancher tout à fait naturellement. Une autre blessure apparaissait sur sa poitrine, à hauteur du coeur. Le coup avait probablement été mortel. La décapitation n'était pas rationnelle : pourquoi un tel acharnement ? Kharl était assis sur le lit, sa serpe dégoutant du sang du prêtre. Sur son front, un crucifix sanglant avait été tracé.
"Il m'a remercié. Il m'a pardonné et il m'a absout", murmura-til. Personne n'entendit. Personne non plus ne put réagir lorsqu'il tourna sa serpe ; la pointe semblait si effilée...Il ferma les yeux. Peut être lui accorderait-on le droit de revoir sa femme.

_______________________________________________

"Ca a commencé." La voix était celle d'une femme.
"Oui. Est-ce trop tôt ?" C'était cette fois le timbre d'un homme.
-Je ne crois pas. Nous sommes prêt." Une troisième voix s'était élevée.
-Nous sommes prêt." La dernière voix était posé, mais distante.

Au village, personne ne vit les ombres à la fenêtre du château.
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Tamam
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Tamam


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MessageSujet: Re: La Longue Nuit   La Longue Nuit Icon_minitimeMer 3 Sep - 2:48

La lune, resplendissante source de lumière, que les hommes admirent, mais craignent son ombre. D’une beauté éclatante révélant le véritable aspect de certain être, et en fait apparaître d’autres. Une telle beauté, mais une telle cruauté. Cette lune qui joue avec ceux qui sont sur terre, mais eux ne jouent ils pas aussi de cette lune?

Alors que le village devient de plus en plus ombre, et que le château au sommet de la montagne prend de l’ampleur, tous semble perdre la raison. Certain disent avoir vu le diable en personne d’autre pensent avoir vu des loups. Beaucoup fuient mais finisse par revenir, sans réellement savoir pourquoi.
Les gens décidèrent de lutter contre cette menace. Les plus courageux décidèrent de prendre les armes. Mais le début fut dur. En effet chaque tentative d’assaut fini comme l’exploration conduit par le prêtre.
Il fut alors décidé de choisir un chef de guerre. Tous ce tournèrent alors vers Yroliat, son expérience était légendaire.


"Cet homme âgé avait était il y a bien longtemps garde d’une citadelle, sa famille vivait entre les murs de celle-ci. Et lui occupé son poste comme bon garde qu’il était. Son père et sa mère très fier de leurs fils ce sentait en toute sécurité. Sa mère était couturière renommée dans ces murs si vaillamment protégé. Son père était un simple fermier disait il, mais beaucoup pensait qu’il avait un ordre cachée, sinon comment aurait-il appris tant de chose a son fils.
La femme d’Yroliat quand a elle ne travaillait pas. Elle attendait leurs premier enfant.
Yroliat était un vaillant guerrier, et bon nombre de victoire étaient dû a son ingéniosité et a son savoir, d’ailleurs ce fût pour cella qu’il allait être décorer dans quelque jours, et promus chef des armées.
Il rentré tous les soirs, sauf quand il était de garde la nuit, mais dans ce cas c’était le jour qu’il ne travaillait pas. Et par une de ces soirées, ou la lune brillent de sont plein, ou Yroliat était de garde, qu’un assaut fut lancé. Une armée ce présentait à eux, seul, sans armes de siège. Les gardes de la citadelle pensèrent tous la même chose, que leurs adversaires n’avaient aucune chance.

L’assaut fut lancé, les catapultes tiraient à volonté, mais rien n’y faisait, les rang ennemies ne diminuait pas. Arrivé aux portes on jeta l’huile bouillante, mais cela n’arrêta rien. Et la à la surprise général, leurs adversaires n’eurent nul besoin d’échelles pour escalader les murailles. Certain grimper aux murs d’autres s’envolèrent carrément. En moins de deux secondes les créatures car cela ne pouvait être que ça, arrivèrent aux gardes.

Yroliat de part son apprentissage, résistait tant bien que mal, et par sa lame d’argent, que lui avait offert son père, arrivaient a tuer les monstres. Lui ce battant sur les murailles alors qu’à l’instant même sa femmes accouché. Soudain une frayeur lui traversa tous le corps. Sa familles était en danger. Alors que les ennemis ce frayaient un chemin sur les murailles, la grande porte s’ouvrit, laissant entrer tous les êtres. Yroliat pensa alors a protéger les civils. Il occis son ennemie et ce dirigea vers la grande porte afin de la refermer. Mais son poste étant trop éloigner le chemin fut difficile. Il y parvint tant bien que mal tuant sur son passage chaque être qu’il croisait. Et réussi avec l’aide de survivant a repousser quelque envahisseurs, suffisamment pour refermer la porte. Le tout maintenant était de protéger sa famille, car la citadelle était perdue de plus en plus de créature arrivait de nul part. Il avait juste le temps de récupérer ses proches et de s’en allait.

Mais arrivait chez lui, un spectacle d’horreur s’offrait à lui, Sa mère gisait sur le sol. Sa femme, blessé, et affaiblie, protéger le bébé du mieux qu’elle pouvait. Et son père, était encore en lutte avec un de ces êtres, mais en vain, la créature eu raison du vieil homme, et devant les yeux de son fils, la créature arracha la tête du vieux fermier.
Fou de rage Yroliat transperçât la créature, et remonta sa lame le long de son corps. Il alla voir sa femme :

« comment te sent tu.

-cette créature ma mordue à l’épaule

-attend je vais arranger ça»

il prit un morceau de tissu, et le noua fort sur la plaie. L’aida à ce relever, et ils prirent la fuites avec l’enfant. Ils ce dirigèrent vers la foret qui mène a la montagne. Mais au fur et à mesure qu’ils avançaient, La femme devenait de plus en plus pâle, et elle perdait de plus en plus de force. Soudain arrivait au milieu de la foret, elle s’écroula et poussa des hurlement de douleur.

Soudain, surgissant de nul part, une créature velu se jeta sur la pauvre femme, et l’acheva. Yroliat commençât a sortir son épée , mais l’être, ressemblant à un loup, était très impressionnante. Soudain une des créatures, qui avait assiéger la citadelle ce jeta sur le loup. Et profitant de ce combat, Yroliat pris la fuite avec son seul fils, et marcha pendant plusieurs jours durant, promettant de venger ce massacre, et de protéger son fils. Il trouva refuge dans un village au bout de plusieurs semaine de marche, entouré par des foret et des montagne, ou il vécu jusque la, et éleva son fils comme son père l’avait fait avec lui."

Mais aujourd’hui Yroliat ne voulait plus revivre cette soirée. Et son refus fut suivi de compati. Mais contre toutes attentes, sont fils décida d’endosser le rôle de chef de guerre, lui qui avait tant appris de son père.
Bien sur Yroliat s’y opposa, mais il n’avait guère le choix. Il décida alors d’enseigner tous de même a tout guerriers, sont savoir. Et ce fût le début de la rébellion.

Ou du moins, en apparence. Car dans le Château, les réaction dépassé largement toutes les attentes d’un plan finement ficelé.
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