La taverne du nerf optique

Ce fut en fin d'après midi, dans un petit coin tranquille de la ville, que Tamam, sous sa forme humaine, qu'il décida de créer une taverne. Il repéra un petit local, puis il se mit à réorganiser l'endroit. Un coup de balai par-ci, une planche à déplacer par-la, bref tout le lieu fut nettoyer de fond en comble, si bien qu'une fois terminé, il se dit que tout était superbe. Mais il manquait un léger et tous petit détail. Il n'y avait pas de tavernier. Il fut obliger de menacer un pauvre paysan, en lui promettant qu'il ne mourrait pas tant qu'il sera tavernier et que la boutique tournerait. Il ne manquait, à ce là, plus que la clientèle. Pour cela il placarda une affiche.

« Taverne du nerf optique, Nouvelle taverne ou toutes créatures vivantes ayant soif faim ou envie de dormir, est le bienvenu. Attention quand de ne pas toucher au tavernier. Cherchez pas ailleurs, c'est la meilleure. »

Sur ceux il attendit que la foule s'amasse devant la taverne.

La jeune femme marchant dans le froid et dans la neige, le teint pâle les yeux rivés dans le vide, aperçût une colonne de fumée surgir d'entre les arbres.

Quand elle s'approcha de la demeure elle vit l'inscription de ce qui s'avérait être une taverne .Le"nerf optique" est-ce une appellation d'origine non certifiée qui signifiait que l'aubergiste avait un gout prononcé pour le "gore" ? Ou une mauvaise expérience de celui-ci qui rappela à la jeune femme son cours sur la neuro anatomie humaine ( son met préféré), "le nerf III occulo moteur qui prends racine dans le sillon ponto-mésencéphalique et qui a pour rôle la motricité oculaire et parasympathique de l'œil" ? Cela la fit rire et entra pour trouver un peu de chaleur.

Elle s'assit au bar et demanda une boisson a la couleur brunâtre au gout sucré qui pourrait lui mettre un bon coup de fouet.

L'homme entra dans la taverne, le regard lointain, l'épée pendant à la ceinture. Il était débraillé, comme après un long, très long séjour dans les limbes.
"La porte !" hurla le tavernier sans se retourner.
L'homme obéit sans broncher, un petit sourire aux coins des lèvres. Puis il rabattit sa capuche, et se dirigea vers une table. Fort peu de gens ce soir...Dont une personne qu'il ne connaissait pas.
Il laissa le tavernier se retourner. Celui ci ne le reconnut pas...pas tout de suite.
"Et je vous sers, mon brave ?"
Il faut dire que la tenue de Cromfayer laissait à désirer : déchirée, rapiécée, elle témoignait de la longue errance de son propriétaire.
"Ce que tu veux, mon vieux Tamam..."
Le tavernier lâcha son broc de surprise. Son vieil ami était de retour !

oh que cette taverne était bien vide comment pouvait on y trouver le moindre gout, deux personne à l'intérieur. Et ce pauvre Tamam, tellement désespéré que les temps soient si dure, qu'il n'entendit même pas entrer. La seul chose qu'il sentit ce fut le souffle glacial du blizzard qui criait dehors. Il hurla:

"LA PORTE"

Il ne pris meme pas la peine de regarder, un pauvre homme seul dans un état lamentable. Alors vint la question que très peu de gens répondent en abondance.

"Et je vous sers, mon brave ?"

Alors la voix ce fut clair distincte, et surtout familière, très familière.

"Ce que tu veux, mon vieux Tamam..."

impossible ça ne pouvait pas être lui. un coup d'œil pour vérifier.
si c'était lui, devant lui courbé par la douleur et le périple qu'il avait fait, ressuscitant d'entre les morts, ou d'entre les loups.
Comment avait il survécu, alors que la tache pour laquelle il était parti, était un échec total. C'est cicatrice sur le visage sa tenue déchirer, néanmoins cette air arrogant qui avait poussé Tamam à mordre cet humain afin de le faire sien.
Cette homme brisé, a peine capable de supporter le fardeau de sa propre épée, ce tenant devant lui venait de réapparaitre.

Tamam Ce jeta sur son vieux frère.

"Bon sang sa fait du bien de te revoir en un seul morceau. mais comment a tu fais pour survivre, et surtout que t'es t-il arrivé?"

[i]Enfin la chasse au vampires pourrait reprendre[i]

"Doucement, mon vieux ! Je débarque, moi ! Sers moi donc une choppe de cervoise, tavernier." Cromfayer souriait sur les dernières paroles.
Tamam, après lui avoir assené un solide coup dans l'épaule, lui servit à boire, et même à manger. "Cadeau de la maison" expliqua-t-il. "Alors ? comment as-tu survécu ? et surtout, qu'es-tu allé faire ?"
Le visage du lycanthrope s'assombrit. "Eh bien, j'ai survécu par chance, je dois l'avouer. Quand à ma tâche, elle n'est pas accomplie encore, loin de là. Je suis d'ailleurs venu pour ça... Je serais capable de te retrouver n'importe où, et j'ai précisément besoin de toi..." Cromfayer jeta un coup d'oeil alentour. "Il est sûr, le gars à coté de Kalim ?"

Après avoir exposé ses ambitions, Cromfayer se leva, puis se rassit, vida quelques chopines (gratuitement, mais que ne ferait-on pour un ami ?), tenta de se lever mais manqua douloureusement ses jambes. Il tituba enfin vers une chambre, où il s'écroula. Dans la salle, tout le monde l'entendit souffler :
"Je repost un sujet de RP quand tout le monde aura répondu..."
avant d'entendre ses ronflements sonores.

Tyrion vit Galuf essayer de se maintenir tant bien que mal au bar et profita du regard amusé que Tamam jetait sur l'ivrogne pour sauter de l'autre coté du comptoir et servir une pinte de bierre à Kalimshar et lui meme.

Malheureusement pour notre magnifique et audacieux jeune homme, le tavernir se retourna avant qu'il n'est eu le temps de repasser de l'autre coté de la frontiere: employé/poivrot.

Tamam tenta alors de l'attraper mais le malicieux voleur partit en courant...

Réveillé dans ses rêves éthylliques par le bruit sourd de mobilier brisé, Cromfayer se réveilla tant bien que mal... La gueule pâteuse et le cheveux douloureux, il s'assit en gémissant.
"OH !! Trop longtemps sans cervoise, moi ! Allez, amis, mettons nous en route avant que vous ne brisiez toutes les chaises et les tables..."
Il se mit ensuite en route, sans comprendre le fou rire de Kalim...